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mardi 4 mars 2014

Théophanie



    Théophanie du latin théo signifiant dieux et phanie qui renvoie à l’idée d’apparition, une apparition divine.
    Théo Pharie, est le personnage principal, dont le nom est plus ou moins l’anagramme de photographie.        
    Entre apparition divine et photographie, l’histoire nous transporte au fin fond de l’âme, que celle-ci soit humaine ou non.
    La souffrance d’une bête, la mort d’une femme, la vie d’un homme : les lois de la physique seront mises à l’épreuve, nos sens et nos émotions bousculés.
    Cette histoire nous fait pénétrer au plus profond des pensées et des émotions d’un animal déchiré par l’amour et la mort. Ce sont les songes d’une simple bête qui portent les émotions humaines au-delà de l’égoïste imagination de l’homme.

Scène du court-métrage : La Rencontre







dimanche 2 mars 2014

Limbes



Lilith ouvrit alors la porte. Une épaisse volute emplissait l’atmosphère, d'une noirceur de jais, dense. Elle posa un premier pas, son pied foulant les poils hérissés du sol de sa chambre.
« Il faut dormir ma chérie. Les songes seront là pour te bercer. »
Il le fallait, oui. La torpeur guettait depuis plusieurs heures déjà et elle finit par céder à son appel. Sa démarche, peu assurée, la guida au centre de la pièce. Son regard, fatigué par le sommeil, embrumé par les ténèbres, balaya la distance. Un lit se tenait là. Un sommier de bois sombre sur lequel trônait une couche d’un blanc irréel. Elle s’installa, la douceur des draps ne faisant qu’accentuer l’urgence de sa somnolence naissante.
Lilith attendit. Patienta. Se languit.
Un grincement se fit alors entendre, long, strident, acéré. Puis le silence, et la peur. Quelle étrange sensation que la peur... Ce démon de curiosité, ayant le pouvoir d’engendrer les plus noires illusions et, pourtant, éveiller un désir d’explications, une soif de réponses. Oui, Lilith avait peur. Bordée de ses draps blancs, la pression du silence l’assourdissait. Elle ne put résister à son appel : elle ouvrit les yeux.
Au centre de la chambre, cette même pièce qu’elle avait traversée quelques minutes auparavant, s’érigeait une horreur, une monstruosité la perçant au fondement de sa conscience. Une porte de bois sombre se dressait, gigantesque, les battants parés d’anneaux de fer noir, ornementés de symboles que ses yeux tourmentés ne pouvaient concevoir.
Elle était là, obscure, immobile, grandiose. Le silence s’installa, un calme malsain embuant les yeux de la petite fille. Un choc vint soudain briser sa léthargie, mettant en branle la structure de fer et de bois. Quelques puissances se ruaient contre les battants, forçant leur entrée dans la chambre de l’enfant, la faisant tressaillir d’horreur. Un deuxième coup, un troisième, puis un suivant firent céder la porte. L’ouverture ne découvrait que fumées de charbon, circonvolutions d’encre et émanations de soufre.
                Dans un sursaut d’effroi, Lilith vit alors son lit avancer, harponné par une force invisible et inexorable. Elle était attirée, happée dans un monde de terreur et de folie.
La porte l’engloutit alors. Elle n’entendit pas son hurlement de détresse tandis que les battants se refermaient brutalement derrière elle.

Nous vous proposons de vivre l’aventure de Lilith, petite fille découvrant un nouvel univers de ténèbres. Sous la forme d’un jeu de plateforme, elle devra survivre à cette épreuve pour espérer retrouver son monde.



vendredi 28 février 2014

Fantasmagories nocturnes



      J’ai souvent été impressionné par des images fantastiques qui me font rêver. J’ai voulu apprendre comment produire ce type d’images pour pouvoir, peut-être un jour, partager mes rêves. Grâce à plusieurs tutoriels j’ai pu acquérir la maitrise nécessaire de mon outil de travail. En m’inspirant de plusieurs œuvres j’ai pu comprendre les méthodes de base de la conception d’images.   
      Mon but est de pouvoir dessiner un paysage que j’ai imaginé. Cette image met en scène un personnage féminin dans un décor. L’image étant constituée de plusieurs plans, une des difficultés est d’obtenir une mise en perspective réussie. Au cours de la réalisation, je me suis aperçu qu’il était possible d’obtenir une multitude d'images toutes aussi intéressantes les unes que les autres en partant de l’image de base que j’avais imaginée. Ainsi ma réalisation a légèrement dévié de mon objectif primaire.